Pas moi : Pas ma collègue

Bien qu’il soit difficile à croire qu’une infirmière de votre établissement puisse infliger des mauvais traitements d’ordre sexuel aux patients, des études montrent qu’il peut s’agir de n’importe qui. La prévention des mauvais traitements d’ordre sexuel infligés aux patients comprend l’éducation et la sensibilisation sur la façon dont la loi définit les mauvais traitements d’ordre sexuel pour les professionnels de la santé et les comportements pouvant donner lieu à des mauvais traitements d’ordre sexuel.

Beaucoup d’infirmières et infirmiers peuvent ne pas savoir qu’une relation sexuelle avec un patient est considérée comme un mauvais traitement d’ordre sexuel aux yeux de loi en Ontario. Même si certaines actions peuvent sembler innocentes à une infirmière ou un infirmier (par exemple, passer plus de temps avec un patient ou une patiente après son quart de travail), de multiples gestes de nature similaire pourraient être considérés comme un franchissement des limites qui peut conduire à un abus sexuel. La durée pendant laquelle une personne est considérée être un « patient » après la fin de la relation thérapeutique n’est pas non plus claire pour tout le monde.