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Sean Everett Ward, 09377168

Faits

Le membre a admis avoir commis une faute professionnelle. Le membre a discuté de sa vie sexuelle avec deux de ses collègues dans des endroits de l'établissement où les patients auraient pu les entendre. Le membre n'a pas non plus respecté les limites de la relation thérapeutique lorsqu'il a donné son numéro de téléphone à une patiente dans le but de communiquer avec elle sur des questions sans rapport avec les soins qu'elle recevait, lorsqu'il a acheté une couverture à la fille d'une patiente et lorsqu'il s'est engagé dans une relation personnelle avec un membre de la famille d'une patiente en lui donnant son numéro de téléphone et en allant prendre un café à plusieurs reprises.

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux du membre, un sous-comité du Comité de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • le membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession; et
  • le membre a affiché une conduite influant sur son aptitude à exercer la profession, laquelle eu égard à toutes les circonstances serait raisonnablement jugée déshonorante et peu professionnelle par les membres de la profession.

Ordonnance du Comité de discipline

L'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (« OIIO ») et le membre ont présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l'ordonnance demandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de trois (3) mois;
  • des conditions et restrictions, notamment :
    • assister à un minimum de deux rencontres avec une experte en réglementation; et
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 18 mois.

Le sous-comité a accepté l'exposé conjoint sur l'ordonnance, concluant que l’ordonnance proposée était raisonnable et dans l'intérêt du public. Le sous-comité a souligné que le membre a coopéré avec l'OIIO et a accepté la responsabilité de ses actes en reconnaissant les faits et en acceptant l’ordonnance proposée.

Le sous-comité a également indiqué que l'ordonnance montre que les violations des limites de la relation thérapeutique peuvent avoir de graves conséquences.

Page mise à jour le 12 septembre, 2023
Dans ce contenu, le féminin est employé sans préjudice et désigne les hommes aussi bien que les femmes.