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Andrea De Cesare, 0300467

Faits

La membre a admis avoir commis une faute professionnelle pour la raison suivante : elle s'est engagée dans une relation personnelle avec un patient, tout en agissant en tant que fournisseur de soins du patient dans une clinique. Au cours de cette relation, la membre a fréquenté le patient en marge de la relation thérapeutique, notamment en buvant de l'alcool ensemble, en envoyant fréquemment des textos et en téléphonant au patient qui l'appelait en utilisant des termes affectueux, comme « chérie » et « amour », et en acceptant des cadeaux et de l'argent du patient.

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux de la membre, un sous-comité du Comité de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • la membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession;
  • la membre a affiché une conduite influant sur son aptitude à exercer la profession, laquelle eu égard à toutes les circonstances, serait raisonnablement jugée honteuse, déshonorante et peu professionnelle par les membres de la profession.

Ordonnance du Comité de discipline

De concert avec l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (OIIO), la membre a présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l'ordonnance recommandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de 4 mois;
  • des conditions et restrictions, notamment :
    • assister à une (1) rencontre au minimum avec une experte en réglementation; et
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 18 mois.

Le sous-comité a accepté l’exposé conjoint sur l'ordonnance et a jugé la peine proposée raisonnable et dans l’intérêt public.

Le sous-comité a déclaré qu'il est impératif que le personnel infirmier respecte la norme d'exercice « La relation thérapeutique » de l'OIIO, afin de maintenir une qualité de soins élevée et de s'assurer que les patients reçoivent les meilleurs soins possible, et que la membre n'a pas respecté les attentes fondamentales de cette norme. Le sous-comité a conclu que la membre a tiré un gain personnel de la situation, en acceptant des prêts d'argent et des cadeaux de la part du patient et que sa conduite a soulevé des questions sur son aptitude morale et sa capacité inhérente à s'acquitter de ses obligations supérieures.

 

Page mise à jour le 20 décembre, 2022
Dans ce contenu, le féminin est employé sans préjudice et désigne les hommes aussi bien que les femmes.