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Cheryl Kennedy, 15097155

Faits

La membre a admis avoir commis une faute professionnelle. La membre était responsable d'un patient dans l'unité de soins actifs pour personnes âgées. Le patient avait des antécédents de comportement agressif, notamment des cas de violence physique avec d'autres membres du personnel de l'hôpital, et présentait un risque élevé de chutes. Lorsqu'elle s'est occupée du patient, qui essayait de se lever de son lit ou de sa chaise, le patient a essayé de frapper la membre. La membre a attrapé le bras du patient, ce qui a provoqué des déchirures de la peau; elle a parlé au patient sur un ton élevé et inapproprié et a frappé le patient à la jambe supérieure avec le poing fermé. La membre a ensuite déclaré aux agents de sécurité présents, et en présence du patient, qu'elle voulait « frapper le patient à la gorge ».

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux de la membre, un sous-comité du Comité de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • la membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession;
  • la membre a infligé des mauvais traitements à un patient, verbalement, physiquement et moralement; et
  • la membre a affiché une conduite influant sur son aptitude à exercer la profession, laquelle eu égard à toutes les circonstances, serait raisonnablement jugée honteuse, déshonorante et peu professionnelle par les membres de la profession.

Ordonnance du Comité de discipline

De concert avec l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (OIIO), la membre a présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l'ordonnance recommandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de trois (3) mois; et
  • des conditions et restrictions, notamment :
    • assister à deux rencontres avec une experte en réglementation; et
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 12 mois.

Le sous-comité a accepté l’exposé conjoint sur l'ordonnance et a jugé la peine proposée raisonnable et dans l’intérêt public. Le sous-comité a souligné que la membre a coopéré avec l'OIIO et a accepté la responsabilité de ses actes en acceptant les faits et l’ordonnance proposée. Le sous-comité a également souligné que l'ordonnance démontre aux membres et au public que l'OIIO fait preuve d'une tolérance zéro à l'égard des comportements agressifs envers les patients. 

Page mise à jour le 20 janvier, 2023
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