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Tara Frater, 9729781

Faits

La membre a admis avoir été l’auteure d’une inconduite professionnelle lorsqu’elle s’est déclarée malade à un établissement mais a travaillé dans un autre, et ce à 48 reprises. À 43 reprises, elle a été rémunérée par les deux établissements.

La membre a nié les allégations liées aux soins qu’elle a prodigués à deux patients dans l’établissement correctionnel dans lequel elle était employée en tant qu’infirmière. Un panel du Comité de discipline (le « Panel ») a découvert qu’après l’admission d'un patient dans l’établissement, la membre n’a pas correctement évalué le patient, n’a pas lancé les outils d’évaluation pour le sevrage d’alcool et/ou la désintoxication de drogues, n’a pas identifié le patient comme présentant un risque de sevrage d’alcool et/ou de désintoxication de drogues et n’a pas informé ses collègues du besoin de suivi de ce patient. Le patient a été retrouvé inconscient dans sa cellule le lendemain et a été déclaré décédé. Le panel a rejeté l’allégation liée à l’évaluation du deuxième patient. Toutefois, le panel a découvert que les preuves indiquaient un manque de documentation correcte pour les deux patients. 

Conclusions du Comité de discipline

Le panel pense que la membre a commis l’inconduite professionnelle suivante car elle :

  • a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession;
  • a détourné des biens d’un lieu de travail;
  • n’a pas tenu de registre comme exigé; et
  • a adopté une conduite concernant l’exercice infirmier qui, au vu de toutes les circonstances, pourrait raisonnablement être considéré par les membres comme déshonorante et/ou non professionnelle.

Ordre du Comité de discipline

Le panel a ordonné ce qui suit :

  • une réprimande orale
  • une suspension de 4 mois; et
  • des modalités, conditions et limites, notamment :
    • participer à au moins 2 réunions avec un expert en réglementation; et
    • notification de l’employeur pendant 18 mois.

Le panel a noté que la membre acceptait la responsabilité et convenait qu’il manquait certains éléments dans sa documentation, et qu’elle admettait plusieurs allégations et prenait la responsabilité de ses actes. Le panel a également considéré que la membre était axée sur ses patients et défendait leurs droits, et qu’il n’y avait aucune preuve que la membre ait déjà fait l’objet d'une sanction disciplinaire ou ait déjà été réprimandée par son employeur concernant sa performance, ses évaluations, ses programmes de soins ou sa documentation. 

Page mise à jour le 28 septembre, 2010
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