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Lorsque c’est le patient qui fait le premier pas
Trouver un patient attirant ne constitue pas en soi une transgression des limites. Par contre, agir en se laissant guider par son attirance n’est pas acceptable. Le personnel infirmier est tenu de maintenir des limites professionnelles, même lorsqu’il ne prodigue plus de soins au patient en question.
L’autoréflexion est l’une des façons pour le personnel infirmier de maintenir des limites appropriées. Dès que l’infirmière/infirmier prend conscience de ses sentiments, elle/il doit s’assurer de les gérer de manière professionnelle.
Les employeurs peuvent aider les infirmières et infirmiers à y parvenir en les aidant à bien comprendre leurs obligations redditionnelles en matière de limites professionnelles, mais également en les sensibilisant sur ce qui constitue un comportement acceptable à l’égard des patients.
Soyez à l’affût de signes avant-coureurs d’implication émotionnelle (les vôtres et ceux de votre patient).
Scénario
Miranda est une infirmière qui travaille de nuit au service des urgences d’un hôpital urbain très fréquenté. Une nuit, elle a pris soin d’un patient hospitalisé pour une fracture. En partant, le patient demande à Miranda son numéro de téléphone et lui suggère de très vite organiser une sortie au restaurant. Miranda est attirée par ce patient et a apprécié de discuter avec lui durant son quart de travail. Elle se demande s’il serait acceptable de lui donner son numéro de téléphone et de sortir avec lui sachant que c’est le patient qui a fait le premier pas vers une relation suivie.
Flag: Définition de patient = pendant une période d’un an suivant la fin de la relation thérapeutique
Flag: Les patients ne peuvent pas consentir à une relation sexuelle avec un(e) infirmière/infirmier tant qu’ils sont considérés comme des patients ou pendant une période d’un an suivant la fin de la relation thérapeutique. Peu importe qui a fait le premier pas.
Études de cas sur les mauvais traitements d'ordre sexuel infligés aux patients
