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Les infirmières autorisées ont fait savoir à l'OIIO que la prescription de médicaments par les IA serait une bonne chose pour les soins aux patients
L'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (OIIO) protège la population en promouvant un exercice infirmier sécuritaire. Il assure notamment une surveillance réglementaire pour veiller à ce que les changements apportés au champ d'exercice infirmier soient mis en œuvre en toute sécurité.
« La profession infirmière est une profession dynamique et en constante évolution. C'est pourquoi il est particulièrement important d’entendre et de comprendre les points de vue des infirmières sur la sécurité des patients et l'avenir de la prescription de médicaments par les IA », a déclaré Carol Timmings, registraire adjointe et responsable de la qualité en chef de l'OIIO.
L'OIIO a récemment mené un sondage auprès d'infirmières autorisées (IA) qui lui ont fait part de leur opinion quant à la possibilité de suivre une formation sur la prescription de médicaments par les IA lorsqu'elle sera disponible à l'avenir. Le sondage visait à évaluer l'intérêt et l'état de préparation des IA, en particulier celles qui travaillent dans des milieux où la prescription de médicaments par les IA est autorisée par la loi, comme les milieux de soins de santé publique, de soins de santé primaires et de soins de longue durée. La Loi sur les hôpitaux publics n'autorise pas les IA à prescrire des médicaments en milieu hospitalier.
Parmi les personnes interrogées, 1 312 IA qui prodiguent des soins directs aux patients en dehors d'un hôpital ont répondu au sondage. Parmi ces personnes, 56 % ont déclaré qu'elles avaient l'intention de suivre la formation sur la prescription de médicaments par les IA, et plus de la moitié d'entre elles ont déclaré qu'elles le feraient dans les six premiers mois suivant l'entrée en vigueur de cette formation. Et 67 % ont déclaré que leurs patients tireraient profit du fait qu'elles soient autorisées à prescrire des médicaments.
Dans les secteurs où la législation autorise les IA à prescrire des médicaments, les employeurs décideront si ce changement apporté au champ d'exercice sera autorisé dans le milieu d'exercice et veilleront à ce que la mise en œuvre de ce changement se fasse de manière sécuritaire. Il s'agit notamment de veiller à ce que les IA qui prescrivent des médicaments aient la possibilité de consulter d'autres professionnels de la santé, par exemple des infirmières praticiennes ou des médecins, et de bénéficier d'un mentorat. Il faudra également veiller à ce que les infirmières aient accès à des aides à la prise de décisions fondées sur des données probantes et à des politiques appropriées sur le lieu de travail. Cependant, 78 % IA qui prévoient de suivre une formation sur la prescription de médicaments n'ont pas encore consulté leur employeur à ce sujet.
« Une étape importante pour toute infirmière souhaitant introduire ce changement dans son exercice est de consulter son employeur, et en concertation avec ce dernier, de s'assurer que la prescription de médicaments par les IA sera soutenue dans le milieu d'exercice », a expliqué Mme Timmings. « Cela permet de veiller à ce que les IA aient accès aux soutiens nécessaires et aient la possibilité de mettre en pratique leurs compétences et de les maintenir à jour. »
Il s’est révélé dans ce sondage que les établissements de soins de longue durée, les services de soutien et de soins à domicile et en milieu communautaire et les milieux de santé publique sont les milieux d'exercice les plus courants des IA ayant déclaré avoir l'intention de suivre une formation sur la prescription de médicaments par les IA.
Environ 14 % des personnes interrogées ont indiqué ne pas avoir l’intention de suivre une formation sur la prescription de médicaments par les IA. Les raisons invoquées comprenaient un manque d'intérêt, des préoccupations concernant la charge de travail et l'incertitude quant à savoir si leur employeur autoriserait la prescription de médicaments par les IA. Ces préoccupations ont été reprises dans les commentaires formulés en réponse à des questions ouvertes, les infirmières exprimant leur appréhension quant à l'absence de rémunération pour le travail supplémentaire qu'elles devraient accomplir.
Il est intéressant de souligner que 29 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles ne savaient pas si elles allaient suivre une formation. Les raisons invoquées sont le besoin d'obtenir plus d'informations sur la formation en question, notamment sur sa durée, son coût et les modes de prestation, ainsi que l'incertitude quant à la question de savoir si les employeurs autoriseront les IA à prescrire des médicaments.
Le sondage a également révélé des tendances démographiques parmi les répondantes. Parmi les IA qui ont l'intention de suivre une formation sur la prescription de médicaments par les IA, la majorité d'entre elles travaillent en milieu urbain plutôt qu'en milieu rural ou dans des régions éloignées.
Protection de la population
Le règlement relatif à la prescription de médicaments par les IA n'est pas encore entré en vigueur. Pour cela, il doit encore être approuvé par le gouvernement.
Le rôle de l'OIIO est de mettre en œuvre la prescription de médicaments par les IA de manière sécuritaire en Ontario. Pour garantir un exercice infirmier compétent et sécuritaire, les IA devront suivre une formation sur la prescription de médicaments pour pouvoir être autorisées à prescrire des médicaments.
Nous travaillons avec des établissements d'enseignement intéressés par la mise en place d'un programme de formation sur la prescription de médicaments par les IA. Le Conseil de l'OIIO approuvera ces programmes pour s'assurer qu'ils intègrent les normes requises pour un exercice sécuritaire.
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