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Debbie Cyntra Pangowish, HH11937

La membre a commis une faute professionnelle pour les raisons suivantes : elle n'a pas documenté de manière adéquate les admissions, les évaluations et/ou les notes relatives aux soins infirmiers pour les patients admis dans l'établissement ou dont elle avait la responsabilité pendant environ trois mois. La membre n'a pas aidé son collègue, qui était un fournisseur de soins non réglementé, à prendre soin d'un patient en détresse médicale visible. La membre a aussi omis d'évaluer et de fournir des soins à un autre patient à tout moment après l'admission de ce dernier, lequel a finalement été retrouvé sans réaction. La membre n'a pas effectué les vérifications des patients toutes les heures, n'a pas répondu rapidement à un appel radio de son collègue qui demandait de l'aide immédiate pour intervenir à la suite d'une surdose, n'a pas répondu rapidement à une situation d’urgence (code bleu) où un patient faisait une surdose active, n'a pas sécurisé le chariot de médicaments et a regardé des vidéos et/ou joué sur son téléphone pendant son quart de travail.

La membre n'a pas assisté ou n'a pas été représentée par un avocat à l'audience. L’audience a eu lieu en son absence.

Le sous-comité a estimé que la membre a commis une faute professionnelle pour les raisons suivantes :

  • elle a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession;
  • elle n’a pas tenu les dossiers tel que requis; et
  • elle a affiché une conduite influant sur son aptitude à exercer la profession, laquelle eu égard à toutes les circonstances, serait raisonnablement jugée honteuse, déshonorante et peu professionnelle par les membres de la profession.

Le sous-comité a rendu une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • Une réprimande verbale;
  • Une suspension de 7 mois;
  • Des conditions et restrictions, notamment :
    • un minimum de deux rencontres avec une experte en soins infirmiers;
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 24 mois; et
    • six vérifications ponctuelles aléatoires des pratiques de la membre en matière de tenue des dossiers, c’est-à-dire tous les 3 mois sur une période de 18 mois, afin de s'assurer que la membre respecte les normes de l'OIIO et de l'employeur.

Les facteurs aggravants retenus par le sous-comité comprenaient les suivants :

  • La conduite de la membre a possiblement provoqué la mort d'un patient;
  • La gravité de la conduite de la membre et la violation flagrante et le mépris de multiples normes professionnelles;
  • La conduite de la membre a jeté la honte et le discrédit sur la profession; et
  • La membre avait déjà reçu un avertissement du Comité des enquêtes, des plaintes et des rapports pour des violations similaires des normes.

Le sous-comité n'a tenu compte d'aucune circonstance atténuante.

Page mise à jour le 28 mars, 2022
Dans ce contenu, le féminin est employé sans préjudice et désigne les hommes aussi bien que les femmes.