Sur cette page

Ryan Petsura, AH010750

Faits

Le membre a admis avoir commis une faute professionnelle pour la raison suivante : il a harcelé et/ou harcelé sexuellement trois collègues de travail. À une occasion, le membre a partagé une histoire explicite et détaillée sur une rencontre sexuelle. Il a ensuite demandé à sa collègue de lui raconter une histoire sexuelle en retour. Au cours d'une conversation avec une autre collègue, le membre a tenu les propos suivants : « Oh mon Dieu... tu es jeune... je ne devrais pas te parler ». En tant que précepteur d'une étudiante en soins infirmiers, le membre a fait plusieurs commentaires et s'est comporté d'une manière qui a mis l'étudiante mal à l'aise, par exemple en la frôlant.

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux du membre, un sous-comité du Comité de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • le membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession; et
  • le membre a affiché une conduite influant sur son aptitude à exercer la profession, laquelle eu égard à toutes les circonstances serait raisonnablement jugée déshonorante et peu professionnelle par les membres de la profession.

Ordonnance du Comité de discipline

De concert avec l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (OIIO), le membre a présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l'ordonnance recommandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de deux (2) mois; et
  • des conditions et restrictions, notamment :
    • assister à un minimum de deux rencontres avec une experte en réglementation; et
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 12 mois.

Le sous-comité a accepté l’exposé conjoint sur l'ordonnance et a jugé la peine proposée raisonnable et dans l’intérêt public. 

Le sous-comité a conclu que le membre savait ou aurait dû savoir que sa conduite était offensante, embarrassante, humiliante et/ou dégradante. Toutefois, le sous-comité a également tenu compte du fait que le membre a coopéré avec l'OIIO et a accepté la responsabilité de ses actes en acceptant les faits et l'exposé conjoint sur l'ordonnance.

Page mise à jour le 13 décembre, 2022
Dans ce contenu, le féminin est employé sans préjudice et désigne les hommes aussi bien que les femmes.