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Titi Diavita, AD078008

Faits

Le membre a admis avoir commis une faute professionnelle. À quatre reprises en juin et juillet 2019, le membre a utilisé la carte de débit d'une patiente pour faire des achats à la LCBO à des fins personnelles pour une valeur totale de 231,40 $.

Lorsque le membre a été accusé au pénal relativement à cette conduite, il a omis de signaler les accusations à l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (« OIIO »). Les accusations au pénal ont été retirées lorsque le membre a suivi un Programme de responsabilisation directe.

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux du membre, un sous-comité du Comité de discipline de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • le membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession;
  • le membre a détourné des biens d’un client ou du lieu de travail;
  • le membre a enfreint une condition ou une restriction imposée à son certificat d'inscription; et
  • le membre a affiché une conduite ou posé un acte influant sur son aptitude à exercer la profession, lesquels eu égard à toutes les circonstances, seraient raisonnablement jugés déshonorants et peu professionnels par les membres de la profession.

Ordonnance du Comité de discipline

De concert avec l’OIIO, le membre a présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l'ordonnance recommandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de trois (3) mois;
  • des conditions et restrictions, notamment :
    • assister à un minimum de deux rencontres avec une experte en réglementation;
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 24 mois; et
    • interdiction d’exercer la profession infirmière de manière indépendante pendant 18 mois.

Le sous-comité a accepté l’exposé conjoint sur l'ordonnance et a jugé la peine proposée raisonnable et dans l’intérêt public. Le sous-comité a souligné que le membre a coopéré avec l'OIIO et a accepté la responsabilité de ses actes en reconnaissant les faits et en approuvant l’ordonnance proposée.

Le sous-comité a par ailleurs indiqué que l'ordonnance démontre que la profession ne peut tolérer l'exploitation financière des aînés vulnérables.

 

Page mise à jour le 09 mai, 2023
Dans ce contenu, le féminin est employé sans préjudice et désigne les hommes aussi bien que les femmes.