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Amber-Lee Johnston, 0186809

Faits

La membre a admis qu’elle s’était livrée à une faute professionnelle. Alors qu’ils travaillaient dans une unité de santé mentale pour patients hospitalisés, la membre et d’autres membres du personnel infirmier avaient besoin de l’aide du personnel de sécurité pour maîtriser un patient. Au cours de l’interaction avec le patient, la membre a indiqué qu’elle avait ressenti les effets physiologiques de la peur et qu’elle estimait qu’elle n’avait pas suffisamment de soutien de la part des autres infirmières pour faire face à la situation. Toutefois, la membre n’a pas quitté la salle et n’a pas informé ses collègues qu’elle ne pouvait pas prodiguer des soins en toute sécurité au patient.

Tout en appliquant un dispositif de retenue à l’épaule au patient, la membre a utilisé des techniques inappropriées et une force excessive en plaçant son pied contre le lit du patient tout en serrant le dispositif de retenue. La décoloration du bras du patient était visible après que le membre eut appliqué le dispositif de retenue. Lorsqu’un agent de sécurité a suggéré à la membre de desserrer le dispositif de retenue, la membre a d’abord rejeté la préoccupation. Le personnel de sécurité et de soins infirmiers, y compris la membre, est par la suite rentré dans la pièce et a desserré la sangle, puis l’a retirée et appliquée de nouveau.

Conclusions du Comité de discipline

En se basant sur les aveux de la membre, un sous-comité du Comité de discipline de l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (le « sous-comité ») a conclu que :

  • la membre a enfreint une norme d’exercice de la profession ou n’a pas respecté les normes d’exercice de la profession ;
  • la membre a abusé physiquement d’un patient ;
  • la membre s’est livrée à une conduite ou a accompli un acte, pertinent à l’exercice des soins infirmiers, qui, compte tenu de toutes les circonstances, serait raisonnablement considéré par les membres comme non professionnel.

Ordonnance du Comité de discipline

L’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario (« OIIO ») et le membre ont présenté au sous-comité un exposé conjoint sur l’ordonnance demandant que le sous-comité rende une ordonnance prévoyant ce qui suit :

  • une réprimande verbale;
  • une suspension de trois mois;
  • des conditions et restrictions, notamment : 
    • assister à deux rencontres avec un expert en réglementation;
    • aviser ses employeurs de la décision pendant 12 mois.

Le sous-comité a accepté l’exposé conjoint sur l’ordonnance, concluant que l’ordonnance proposée était raisonnable et dans l’intérêt du public. Il envoie un message fort à la membre et à l’ensemble des membres, à savoir qu’une telle conduite ne sera pas tolérée.

Page mise à jour le 31 janvier, 2024
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